
À PROPOS
QUI SOMMES NOUS?
En 2018, un groupe se réunit, désireux de contribuer
à la vitalité de nos villages et de penser à leur avenir. Plusieurs réunions, consultations et quelques saisons plus tard, nous publions la Charte des paysages 2050 Val-David – Val-Morin sur internet. Aujourd’hui, nous lançons l’opération « Planifier la plantation d’arbres feuillus », un projet collectif qui permet aussi de se procurer plusieurs essences de feuillus.
Ensemble, Claudia Després, Isabelle Giasson,
Pierre Gaudreault, Denis Fagnan, Jacques Goutier, Julien Fortier et Pierre Bélec, nous lançons une invitation à celles et ceux qui voudraient contribuer
à la biodiversité de nos lieux de vie et au maintien
de leur qualité dans le contexte des changements climatiques. Et aussi dans celui de l’inévitable transformation de nos villages dont la population s’accroît rapidement. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour remporter un premier défi de taille :
revoir l’aménagement de nos terrains résidentiels pour y favoriser la biodiversité, particulièrement en plantant des feuillus. Notre forêt villageoise vieillit, les grands pins blancs qui définissaient notre paysage tombent les uns après les autres. La prédominance des conifères et la multiplication des haies de cèdre créent un risque accru d’incendie.
Nos expériences :
Nos vies professionnelles nous ont associé.es depuis longtemps et de près à la promotion de l’architecture du paysage au Québec, à la plantation d’arbres dans les milieux résidentiels, au plein air et à l’aventure en nature, au projet Éco-corridors laurentiens, au marketing d’entreprises d’ici, à l’éducation et à l’ingénierie québécoise.
Pour assurer notre avenir, il nous faut retrouver l’élan de ce grand projet des 48 dernières années qu’a été le parc régional (de 1972 à maintenant). Et miser sur nos atouts, qui sont d’abord une nature accessible et des paysages d’exception. Ils ont attiré ici artistes et artisans, autant qu’amateurs de plein air, qui s’en sont inspiré pour développer une riche pratique artistique et la palette complète des activités de plein air. Là réside notre avenir économique et humain.
Pour être concrets, nous avons choisi comme véhicule la charte du paysage. Nous avons relu la Charte des paysages naturels et bâtis des Laurentides et nous sommes aussi inspirés de celles de l'Estrie et du Conseil Québécois du paysage.
Parce qu’une charte oblige à regarder les lieux physiques où nous vivons, à nommer ceux qui définissent nos collectivités, à comprendre les facteurs qui les transforment, à imaginer comment nous souhaitons les voir évoluer.
Parce que l’état du paysage nous révèle l’état de notre environnement et notre manière d’en prendre soin. Un examen essentiel pour contrer les changements climatiques, ici même.
Parce que c’est une feuille de route qui appartient à ses signataires. Elle contribuera à construire l’avenir à mesure qu’elle recueillera une plus large adhésion ; et que des personnes, des associations, des commerces et nos municipalités se mettront à réaliser les actions convenues. Ce n’est pas un mémoire, ni un règlement, ni une pétition pour faire agir les conseils municipaux ou les gouvernements. Même si, bien sûr, ils assumeront leur part.
Pourquoi 2050 ? Parce qu’un paysage évolue sur le long terme : les bâtiments et les aménagements aujourd’hui en chantier seront encore là dans 30 ans. Parce que les grandes échéances climatiques s’échelonneront sur ces 30 prochaines années.
